Écrire c’est aussi trouver sa méthode pour apprendre à écrire, c’est vrai, je crois, dans toutes les activités artistiques. Il faut accepter et vouloir être un éternel étudiant. Il faut aussi nourrir la machine humaine, apporter du neuf, chercher, accueillir, découvrir. C’est un moment difficile le début d’un récit, j’hésite toujours entre laisser venir, au risque de partir dans le facile, ou construire, réfléchir, planifier. Je ne sais pas s’il y a une bonne méthode, ce sont deux manières de voir une histoire, soit on pense qu’elle viendra par l’écrit ou alors qu’elle viendra par l’esprit. Qu’en j’écris un petit texte (une sorte de poème, que je n’appelle pas poème, et qui n’est pas de la poésie, parce que ces mots, poésie et poème sont associés à des textes que j’apercevais à l’école, des textes pleins de mots antiques, des textes dont l’accès m’était impossible, comme l’est une langue étrangère, et que j’avais besoin de mots qui me soignent sans traducteur) qu’en j’écris ces petits textes, l’esprit vient après, mais je suis en train de faire un croquis sur un carnet, je ne suis pas face à une grande toile blanche. Il faut écrire pour le savoir, essayer. Peut-être qu’il faut multiplier les croquis et après construire, mais il manquera des croquis, croquis qu’il faudra réaliser avant de finaliser les plans.