Le 27/12/22


J’ai mis deux ans à comprendre qu’on n’écrivait pas « ce qu’on voulait », mais « ce qu’on pouvait », les textes initiés pendant cette période m’ont appris cela. Je sais maintenant, mais je l’ai toujours su, que j’ai quelques atouts, mais maintenant je suis conscient que j’en ai un rare et précieux, l’imagination, un beau diamant noir, un petit cailloux qui vous coûte très cher. Je suis donc fabricant d’histoire. C’est ce que je peux, en fait l’essentiel, ce n’est pas le style de livre que j’aurais aimé faire, la posture d’auteur qui m’aurait plu, tout cela ce sont des enfantillages, l’important, c’est « ce que je dois dire », ce qui compte pour moi. À moi de trouver le moyen d’insérer «  ce que je dois dire » dans « ce que je peux écrire ». Le travail a commencé, les solutions arrivent.

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