Le 24/11/22

La difficulté d’écrire est multiple, les obstacles différents, un vrai steeple-chase. Heureusement, il y aussi du plaisir et de l’amusement, je comprends Kafka qui riait en écrivant la métamorphose (on se détend, je ne me prends pas pour Kafka). Mais la priorité reste la même, produire, produire en quantité, parce qu’il faudra isoler le bon du mauvais et ce n’est pas le plus facile. Je viens de finir le premier jet de « Vous comprenez ».
Pour beaucoup de lecteurs, la littérature doit être morale, il m’arrive de le penser aussi, pourtant quand j’écris, je veux me sentir libre , avoir le droit de commettre les pires crimes, d’afficher les pires idées, ce n’est pas une provocation, c’est un besoin, et par définition je ne sais pas l’expliquer. Cette liberté, m’autorise à écrire, je ne m’oblige pas à écrire des gestes gênantes, mais je ne m’interdit pas. Malgré cela, je n’ai qu’une envie : écrire juste.

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