Ce matin, c’est lui qui me reste en tête. C’est son image que j’ai enregistrée. Je me suis arrêté pour laisser passer deux lycéens qui venaient de ma droite, lui il venait de l’autre côté du passage piéton. Je pense qu’il a dû attendre que les jeunes tournent vers le lycée, pour pouvoir passer avec son vélo. J’ai donc attendu quelques instants qu’il relance son vélo. C’était un homme d’une trentaine d’années, prêt à travailler, vêtu d’un jean, d’un blouson recouvert d’un gilet jaune, de grosses chaussures aux pieds. Il portait un casque sur sa grosse tête. Il était lourd, lent, laborieux.