La lumière jaune des lampadaires brille en hiver
Vers les routes, vers les ports, là-haut pendent les câbles
Incapables, on entend encore ça dans les écoles
Colle ton cul sur ta chaise, toi qui es condamné au travail salarié
Sale temps, c’est quand le temps propre, pour la jeunesse des affiches
Fiche en friche, usine partie, la vie est faite d’ennui ici
Cigarettes, mobylettes, elles tournent les tueuses de temps
Température des moteurs, la mécanique des corps a une odeur d’essence
Sens perdu, sans projet, sans cinéma, le monde est terne
Citerne de fuel, chauffage désiré, il faut patienter
Tentez par la publicité, allez vivre sur l’île de beauté